Mon nom est Tsotsi

Publié le par Ender

de Gavin Hood

Au milieu des bidons villes d’Afrique du Sud, il a 19 ans, est orphelin et se fait appeler Tsotsi, ce qui veut dire gangster. Adepte de l'ultra violence, lui et sa bande vivent de menus larcins. Un jour, il va tirer sur une femme pour lui voler sa voiture. Malheureusement, un bébé est resté sur la banquette arrière. Il va voir en lui le symbole de son enfance et peut être le signe de sa future rédemption.

Voici le film qui a obtenu le dernier oscar du film étranger. Le contexte du film ayant sûrement plus contribué que la réelle valeur de l’œuvre. Celle-ci ayant le mérite de nous éclairer un peu plus sur la situation en Afrique du Sud, qui est devenue depuis quelques années, un des pays les plus criminalisés du monde.

Cela mis à part, le film n’est pas dépourvu de qualités. On suit sans difficultés les errements du personnage principal qui bénéficie de l’interprétation sans faille du jeune Presley Chweneyagae. Chacune des scènes du film semblant avoir une signification propre et une force particulière va aboutir à son changement. Ses rencontres successives avec une jeune mère sont très appréciables.

Pourtant, l’ensemble apporte son lot de déception. Le début est trop vite expédié, et on se familiarise pas assez avec la nature criminelle de Tsotsi pour vraiment adhérer à sa rédemption. Surtout que les actions qu’ils entreprennent par la suite, même si elles sont intéressantes, ont un caractère répétitif et surtout ne suivent pas toujours une logique acceptable.

Le tout pour aboutir sur un final un peu attendu qui laissera un arrière goût d’inachevé mélangé à une impression de déjà vu. On se dit qu’il manque une bonne demi heure à ce film pour lui donner un peu d’envergure. Surtout que la mise en scène n’a rien d’exceptionnelle et que les musiques sont carrément inaudibles.

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Presley Chweneyagae. MK2 DiffusionPresley Chweneyagae. MK2 DiffusionPresley Chweneyagae. MK2 Diffusion



Publié dans Mon Cinéma

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