Little Miss Sunshine
de Jonathan Dayton et Valérie Faris
Les Hoover ne sont pas une famille ordinaire :le père borné essaye de vendre son livre faisant l'apologie de la gagne, le grand père obsédé aime bien se faire des piqûres d'héroïnes, l'oncle gay vient de faire une tentative de suicide et le fils de 15 ans a fait vu de silence. Seule la mère, optimiste à tous prix semble en mesure d'aider Olive, la petite dernière qui vient de gagner le droit de participer à un concours de beauté pour petites filles se déroulant en Californie, "Little Miss Sunshine". Sur ce, toute la gentille famille embarque à bord d'un combi Volkswagen pour faire le voyage.
Le Road Movie est un genre atypique. Divers et varié, il permet en général de suivre le cheminement dun groupe de personnes à travers divers aventures. Little Miss Sunshine ne fait pas exception à la règle. Cest donc avec joie que lon suit les charmantes péripéties de cette famille de loosers qui va aller de désillusion en désillusion.
Les caractères caricaturaux et antagonistes des personnages permettent de confronter constamment les protagonistes qui vont pouvoir apprendre un peu plus sur eux même et sur la vie au fur et à mesure du déroulement. Cette démarche du scénario se fait ici avec une facilité étonnante et cest souvent en riant que lon voit se succéder les touchantes aventures de nos amis jusquà la très sympathique scène finale.
Servi par une distribution excellente (en particulier le jeune fils excellent en ado muet résigné et la petite fille très mignonne sans en faire des tonnes), le film nous livre un message sur le sens de la vie en général et la société américaine en particulier sans une once de vulgarité et avec une fraîcheur et une énergie dont manquent la plupart des films aujourdhui.
Au final, un petit film sympathique qui natteint pas une dimension formidable, mais qui réussit son objectif en nous faisant passer un très bon moment de façon intelligente et souvent original.
Réuninon de famille
Pas facile d'être un enfant chez les Hoover