Masters of Horror - Intro - 2.1 Les forces obscures
Sorti seulement à l'unité pour un prix exorbitant, la première saison de Masters of Horror n'était pas forcement accessible à toutes les bourses. Alors quand l'éditeur a décidé de sortir la seconde pour une cinquantaine d'euros, j'ai décidé de tenter le coup. Car 13 films d'horreur d'une heure mis en scène par quelques réalisateurs prestigieux, cela fait quand même envie. Enfin pour être précis, quand on voit la liste des metteurs en scène, on se dit que certains sont là car il fallait bien atteindre le quota. Mais on passera sur ce détail puisque certains comme John Carpenter, Dario Argento ou Joe Dante sont tout de même présents et donnent toute légitimité à ce coffret. Et cela même si la série a été initiée par Mick Garris, coupable de la plupart des très moyennes adaptations télévisuelles de Stephen King.
Voici donc un petit aperçu avec la critique du premier épisode réalisé par Tobe Hooper, à qui l'on doit le mythique Massacre à la tronçonneuse. D'ailleurs cette oeuvre restera sa plus célèbre, puisque que hormis Poltegeist, aucun de ses autres films ne connaîtra une grande notoriété.
Ep 2.1 Les Forces obscurs *
Le Pitch du DVD
"Une force d'une violence épouvantable décime la famille de Kevin Reddle et son village natal du Texas. 24 ans plus tard, hanté par des souvenirs macabres, Kevin va devoir affronter à nouveau cette force extraordinaire".
Critique
Déjà réalisateur d'un épisode dans la première saison, Tobe Hooper récidive donc avec cette histoire vaguement apparentée à Shining. Mais vu le résultat, on se dit que le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse n'a pas trop du forcer son talent. Malgré une excellente scène d'introduction et quelques efforts de mise en scène, on a vraiment l'impression de se retrouver devant un téléfilm le dimanche après midi sur M6. Ainsi, l'intrigue ne réserve aucune surprise et ne semble qu'enfoncer des portes ouvertes. Les acteurs, assez mauvais dans l'ensemble, essayent tant bien que mal de simuler la montée de la folie. Mais cela reste le calme plat jusqu'à un final ultra prévisible qui met fin au calvaire du spectateur. Et ce n'est pas les deux ou trois scènes inutilement gores qui arriveront à servir de caution à ce lamentable ratage. Au bout du compte, si on veut apprécier ce film, il faut donc arrêter le DVD avant la dixième minute. C'est un peu tôt pour le travail d'un réalisateur, qui nous avait pourtant déjà montré autre chose.
Enfin, il faut espérer que les 13 épisodes ne sont pas de ce niveau. Car je commence vraiment à avoir peur.