Election 1 **, tentative de critique
Tous les deux ans, les anciens d'une des triades de Hong Kong élisent un nouveau chef. Cette année, c'est Lok qui est choisi. Big D, son très instable concurrent direct, ne l'entend pas de cette oreille et décide de tout faire pour que l'élu ne puisse se procurer le spectre, symbole de la légitimité.
Il faut que je sois honnête avant de commencer une critique objective, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce film pour toutes ses qualité intrasèques. Un brin de fatigue et surtout une grande confusion ne m'ont pas permis d'entrer tout de suite dans le film. Cette confusion est essentiellement du au facteur chinois qui, cette fois, m'a particulièrement gêné. Beaucoup de noms et de visages se bousculent dès le début du film et il n'est pas aisé de tout bien identifier : les mots se ressemblent trop et les acteurs ont souvent une physionomie similaire que j'ai eue du mal a différencier hormis pour les acteurs principaux qui se détachent du lot. Je pense que pour ça, c'est un film à voir une seconde fois.
Enfin, pour ce qu'il reste, j'ai trouvé que le film avait pas mal de défaut. L'histoire est assez réduite à rien et ne décolle vraiment jamais. Beaucoup de scènes sont similaires et on alterne les scènes ou les mêmes personnages dialoguent avec les mêmes arguments. Surtout que le réalisateur a, sciemment, décidé de casser le rythme ce qui donne une longueur à l'ensemble parfois un peu déroutante.
C'est dommage, car c'est bien réalisé et les acteurs principaux sont excellents. L'un est aussi charismatique que l'autre est complètement barré. Il est dommage que leur confrontation se réduit au minimum. D'ailleurs, contrairement à ce qu'on pouvait s'attendre, le film n'est pas un exemple de violence.
Grande déception, donc, mais comme je l'ai dit, "film à revoir", dans de meilleures conditions pour une meilleur appréciation générale. Enfin, de toute façon, le film est pour moi très inférieur, par exemple, à Infernal Affairs, que j'ai vu la veille et qui ne m'a posé aucun problème au niveau de l'identification. Je pense donc, qu'il y a une part de responsabilité du réalisateur à ne pas être assez clair dans son découpage.