13 - Asia Argento - Boarding Gate

Publié le par Ender

PORTRAIT

Belle et vénéneuse à la fois, Asia Argento est une des actrices les plus troublantes de sa génération. Ne suivant jamais les chemins tout tracés, elle a su tout au long de sa carrière se renouveler pour mieux exploiter toutes les facettes du cinéma. Ainsi, dans toutes les situations, elle a su conserver son côté envoûtant et imposé son charisme hors du commun. C'est ce mélange de sensualité et de caractère, qui font d'elle une actrice atypique qui mérite qu'on s'y intéresse de plus prés.

Biographie

Quand naquit la petite Asia en 1975, son père, Dario Argento, un des grands maîtres du cinéma d'horreur italien, ne savait pas qu'il tenait sa digne héritière. Peut-être la fierté romaine ou l'héritage paternel, mais la fille unique du metteur en scène devait, elle aussi, avoir un destin hors du commun. Evidemment, son milieu commença par lui faciliter les choses. C'est ainsi qu'à l'âge de 11 ans, elle fit déjà des premiers pas discrets sur grand écran dans Demon 2 de Lumberto Bava. Mais ce n'est qu'à sa majorité qu’elle pris son envol. Notamment grâce à son père, qui la fit tourner dans des films comme Trauma, le Syndrome de Stendhal ou bien le Fantôme de l’Opéra. En alternant ces derniers avec des films d’autres réalisateurs, elle commença a acquérir une véritable notoriété dans son pays natal, qui l’aida à s’exporter par la suite.

Alors qu'elle avait déjà eu un petit rôle dans la Reine Margot de Patrice Chéreau en 1995, la renommée de l'actrice lui permit de partir à la conquête du monde entier. C'est ainsi qu'après avoir tourné dans le documentaire New Rose Hotel d'Abel Ferrara, elle commença par poser ses premiers jalons dans des productions françaises. Après avoir joué le rôle d'une des filles Ternardier dans l'adaptation télévisuelle des Misérables de Josée Dayan, elle commença à avoir des rôles plus conséquents avec les Morsures de l'Aube d'Antoine de Caunes, ou bien la Sirène Rouge d'Olivier Mégaton.

Mais sa soif d’expérience ne s'arrêtera pas la. Déjà musicienne, DJ et auteur de nouvelles, elle decida de suivre les traces de son père en se lançant dans la réalisation d'un premier film autobiographique. Scarlet Diva, sorti en 2001, fut donc un ovni cinématographique, qui ne connu pas un grand succès, mais qui fut apprécié par un public spécialisé. Cela lui permit aussi de confirmer son absence de pudeur et son goût pour les rôles extrêmes. Quatre ans plus tard, elle récidivera avec un second film intitulé le Livre de Jérémie, une brillante adaptation du roman de JT Leroy, ou elle incarne une mère se prostituant sur l'autoroute, tout en faisant subir à son fils les pires sévices.

Mais ses expériences de réalisatrices ne l'empêchera pas d'acquérir une renommée internationale. C'est ainsi qu’en 1998, elle partit s'installer au Etats-Unis pour y tourner B. Monkey de Michael Radford, avant d'enchaîner avec le blockbuster xXx de Rob Cohen, le réalisateur de Fast and Furious. Accompagnant Vin Diesel, la star en vogue du film d'action du moment, ce film lui permit d'accéder à une véritable notoriété vers un public plus large. Mais ne capitalisant pas ce succès, elle préféra se démarquer du système Hollywoodien pour se tourner vers des oeuvres plus en marge. C'est ainsi qu'elle rejoignit Gus Van Sant pour son film Last Days, avant de recoller au genre de l’horreur en participant au grand retour du maître Georges Roméro sur la scène des zombies, avec Land of the Dead. Et malgré un rôle mineur dans le Marie-Antoinette de Sofia Coppola, ses pas devait se tourner à nouveau vers l'Europe.

C'est ainsi qu'en 2005 contre toute attente, elle rejoignit le casting du très confidentiel Transylvania, de Tony Gatlif, le réalisateur gitan habitué de la croisette. Elle en profita pour tourner dans deux autres productions françaises : Une Vieille Maîtresse de la très controversée Catherine Breillat, et Boarding Gate, la série B d'Oliver Assayas.

Commentaires personnels

La premières fois que j’ai vu Asia Argento, c’est sur le plateau de Thierry Ardisson. Elle venait présenter Scarlet Diva et son accent italien m’avait tout de suite séduit. Je n’allais pas tarder à réentendre parler d’elle avec des diverses apparitions dans des œuvres toutes plus différentes les unes que les autres. Notamment dans les Morsures de l’aube, ou elle incarne un vampire à la fragilité dévorante. C’est cet éclectisme mêlé à une sensualité hors-norme qui m’ont poussé à m’intéresser de plus prés à sa filmographie. Et c’est donc avec plaisir que je l’ai redécouverte dans les films de son père, ou elle était arrivée à se démarquer malgré la qualité moyenne des œuvres. Mais personnellement, mes deux coups de coeurs vont vers le livre de Jérémie, son second film qui fait un peu oublier un premier un peu trop personnel, et sa prestation de Land of the Dead, ou sa présence est un clin d’œil à la participation de son père à la version européenne de Zombie. Par contre, j’ai plutôt été déçu par ses deux derniers films, Boarding Gate et Une Vieille Maîtresse, ou ses grandes prestations sont une maigre consolation par rapport à la médiocre qualité de ces deux films.

CRITIQUE

Boarding Gate de Olivier Assayas

Une Vieille Maîtresse de Catherine Breillat

Le fantôme de l'Opéra de Dario Argento

LIEN

ode to Azia: A s i a A r g e n t o f a n s i t e



Publié dans Un Film - une Actrice

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C
wtyTrès réussie ta tarte et je confirme qu'elle est excellente puisque je l'ai testée.
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